L'Echo d'Oran de 1956 à 1962

 

Un précieux travail de recopie que l'on doit à Georges A.



L’Écho d'Oran
Vendredi 24 février 1956 - Palikao Le mauvais temps.

Il a neigé encore lundi presque sans interruption, depuis 6H30 environ jusqu'à 14 heures.
A une vingtaine de kilomètres de Palikao, à Nesmoth, la couche a atteint plus de 30 cm d'épaisseur. A perte de vue, la campagne était blanche. Aussi, ce coin est il devenu pour quelques jours le pôle d'attraction, le rendez vous des gens qui ne craignent pas de se faire bombarder à coups de boules de neige.
Distribution de blé dur pour la seconde fois il a été distribué en mairie 206 quintaux de blé dur aux nécessiteux de la ville.
Grâce a un service d'ordre parfait, sous la direction de M. RABOT, commissaire de police, l'afflux des miséreux a pu être canalisé et la distribution se terminer plus rapidement qu'elle n'avait commencé.
Pendant ces jours de froid intense, cette distribution est fort bien venue.
De plus, 50 quintaux de blé ont été réservés au DAR-EL-ASKRI qui à eu la satisfaction de les offrir aux anciens combattants.

Jeudi 15 mars 1956 – Palikao.

Dans la nuit du 11 au 12, à 300 mètres de la sortie est de Palikao, un poteau téléphonique a été scié.
Le lendemain, dans la nuit du 12 au 13, à 8 km du centre, sur la route de Dombasle, des fils téléphoniques ont été coupés.
Dans cette même nuit, six arbres ont été abattus à l'autre bout du village, sur la route de Mascara, et dans l'avenue principale, des plantes d'ornement ont subi le même sort.
La gendarmerie et la police enquêtent.

Vendredi 6 avril 1956 - Palikao Sanctions administratives.

Depuis le début de mars 1956, à Palikao on enregistrait des actes de sabotage ou l'exécution de mots d'ordre subversifs tendant à démoraliser la population et à entraver l'action des pouvoirs publics.
En même temps, le mot d'ordre de fermeture des magasins le vendredi, était observé par la quasi-totalité des commerçants français-musulmans.
Force fut donc d'appliquer des sanctions administratives et de rechercher les responsables.
C'est ainsi que M. BOUROSKBA Mohamed, cordonnier à Palikao a fait l'objet d'une mesure d'internement administratif. Son magasin a été fermé et une perquisition effectuée à son domicile a permis de découvrir divers documents et des archives relatives au parti U.D.M.A. dissous.

M. DAOU Mohamed Ben Ali, sujet tunisien, marchand de beignets a été expulsé du territoire français.
MM. ADDA Ahmed Abdelkader et BENAOUM Mostefa ont été contraints de fermer leurs commerces de tissus jusqu'à nouvel ordre.
Nous nous plaisons à souligner la sagesse de la grosse majorité des commerçants, qui suivant les bons conseils et reprenant confiance ont ouvert leur magasin, vendredi dernier.

Mardi 10 avril 1956 – Palikao.

M. DAHO SENOUCI OULD HADJ Abdelkader agent de police dégage sa responsabilité en ce qui concerne son fils DAHO SENOUCI et ne réponds pas aux dettes qu’il pourrait contracter.
Vendredi 13 avril 1956 - Palikao
Le maire de Palikao informe toutes les personnes assujetties à la vérification des poids et mesures, que l'inspecteur procédera à cette vérification les 23, 24 et 25 avril à la mairie de Palikao.
Leurs instruments de pesage et de mesure devront être présentés dans un parfait état de propreté.

RAMADAN. le maire de la ville de Palikao informe ses administrés qu'à l'occasion du ramadan, la fin du jeune est annoncée chaque soir par la sirène de la ville.
Le signal donné est le son uniforme employé réglementairement pour la « Fin d'alerte» en vue d'éviter toute confusion.

Mardi 8 mai 1956 - Palikao.

Ciné club : Mardi 15 mai à 21 heures sera projeté un grand film français de René Clément < JEUX INTERDITS»

Dimanche 13 et lundi 14 mai 1956.

La cérémonie de l'anniversaire du 8 mai s'est déroulée dans le calme le plus absolu en présence des autorités civiles, des anciens combattants, des membres du Dar-El-Askri, et d'un groupe d'enfants des écoles. Des gerbes ont été déposées et l'apéritif traditionnel a eu lieu à la salle des fêtes.

Mercredi 30 mai 1956 - Palikao.

Bals : La piscine a rouvert ses portes.
Trois grands bals ont marqué cet événement, à l'occasion des fêtes de pentecôte et les amateurs n'ont pas manqué de saluer l'ouverture de la ,saison.
A nouveau « La promenade du lac » a connu le défilé incessant des voitures, les lumières ont scintillé dans l'eau, et les jets d'eau, sous les rayons des projecteurs ont lancé leur pluie.
Le cadre attrayant s'est à nouveau animé, sous l'impulsion de la municipalité qui apporte chaque année de nouveaux aménagements, et des dirigeants qui n'épargnent rien pour être agréable à leur clientèle.
Puisse ce coin charmant connaître une saison joyeuse dans la paix retrouvée des esprits et des cœurs.

Samedi 16 juin 1956 - Palikao Piscine municipale.

Dimanche 17 juin: Matin et soir 2 grands galas.
Avec la formidable formation PETER -DEAN
Orchestre attractif de Radio Algérie Son chanteur Georges Daninos et son incomparable fantaisiste Jo Juanito Poig

Mardi 19 juin - Palikao.

Ciné club : Mardi 19 juin à 21 H : Casque d'or» de Jacques Beker, avec Simone Signoret et Serge Reggiani.

Mardi 3 juillet 1956 - Palikao.

Hier vers 10 heures, un accident s'est produit sur la route de Cacherou, à Nesmoth, à 7K500 au sud de Cacherou.
Un dodge transportant des militaires en stationnement à Palikao, lesquels devaient participer à des exercices, s'est retourné faisant plusieurs blessés.
Dix d'entre eux ont été hospitalisés à Mascara, et quelques autres ont reçu des soins à l'infirmerie de Palikao.

Vendredi 13 juillet 1956 - Palikao.

La maison Félix Gaillard informe son aimable clientèle que la distillerie de menthe, située près de la cave coopérative fonctionnera à partir du 13 juillet.
En fin de distillation, elle achètera les essences au meilleur cours, étant la mieux placée sur les marchés mondiaux.

Dimanche 23 et lundi 24 SEPTEMBRE 1956 RAID REBELLE PRÈS DE PALIKAO

14 fermes sont incendiées et saccagées
6 personnes périssent, massacrées par les hors-la-loi.
Une bande rebelle a opéré dans la région de Palikao-Cacherou dans la nuit du 22 au 23 septembre. Elle était composée de deux à trois cent individus qui pourraient être des marocains et qui étaient en tenue militaire, casqués, armés de mitraillettes tous parlant parfaitement le français.
Quatorze propriétés ont été attaquées simultanément, ainsi que la cave coopérative de Palikao où une auto a été incendiée, et l'appartement du gérant mitraillé.
Les fermes attaquées sont celles de M. Camplo-Rousseau dans laquelle le gérant M. De Haro, sa femme et leur neveu ont été massacrés. la ferme Ursch, saccagée et brûlée, la ferme Batana meules de paille incendiées; Daûdin, bois et paille incendiée, coups de feu sur les propriétaires qui n'ont pas été atteints. Édouard Charrin, cave incendiée, Roger Charrin, Claude Charrin et Fernand Charrin, incendie et bétail tue. Payrastre: 3 français musulmans tués et deux blessés français musulmans dont une femme; Radicich, Santoni, Callebotin et Pimont incendié de meules de paille.
Dans la propriété du colonel Chevassut, autour de laquelle des traces de pataugas ont été relevées, après avoir pénétrés dans la cour, les rebelles ont tué à la mitraillette, chevaux, mulets volailles et bétail, et incendié un hangar, le fourrage, une camionnette et une fourgonnette. S'attaquant à la maison d'habitation, dans laquelle se trouvaient le colonel, sa femme, leur fille et leur. fils, ils ont tiré des coups de feu dont un traversant la porte d'entrée, a blesse le colonel au ventre.
Il a été transporté à la clinique Saint-Antoine à Mascara où il a subi une opération. Son état est stationnaire.
Partout les rebelles ont employé la même méthode, incendie, animaux tués, et souvent, habitants massacrés.
La bande est étrangère à la région qu'elle a atteinte après des marches de nuit et guidée par des indicateurs.
Le sous-préfet, M. Roland Dissler, le capitaine de gendarmerie Gagelin, le maire de Palikao, M. Honnorat, des détachements de troupes et de gendarmes se dont rendus sur les lieux au cours de la nuit. Des recherches et une opération militaire sont entreprises
I.L'action des rebelles s'est déployée sur un rayon de 4 km entre Palikao et Cacherou, et s'est portée sur un groupe de fermes, éloignées les unes des autres d'environ 500 mètres.
Elle n'a duré qu'environ trois-quarts d'heure. La cave coopéra¬tive, située à 500 mètres à peine de Palikao, a été la première attaquée. Les terroristes étaient revêtus d'uniformes militaires et casqués. Tenant le gardien de la cave sous la menace de leurs armes, ils incendièrent l'auto du caviste, un camion appartenant au président de la coopérative, et s'attaquèrent à plusieurs machines, mais celles-ci ne prirent pas feu.
La porte qu'il referma précipitamment le sauva. Mais le feu prenait à la cave. Son auto brûlait.
Du poste de guet du commissariat, on voyait se déclarer en chaîne les incendies dans la plaine, l'alerte était donnée.
Le camion citerne communal recevait sur le champ, l'ordre d'entrer en action.
Les fidèles ouvriers musulmans, tirés de leur sommeil foncèrent sans l'ombre d'une hésitation.
M. HONNORAT, maire de notre commune était déjà sur les lieux. Grâce à cette intervention rapide, le sinistre put être circons¬crit.
Mais hélas, leurs forfaits se succédaient à l'ouest, la ferme Héritiers Claude Charrin brûlait; plus au sud, à peu de km de distance, le feu s'élevait aussi.
14 foyers éclairèrent cette nuit tragique, suscitant d'autres dévouements.
Certains hommes du village arrivaient au secours.
Les militaires du 12è dragons, réveillés en sursaut, ou qu'on avait fait précipitamment sortir du cinéma et de la piscine étaient là.
Les gendarmes, pour qui la tache est lourde en ce moment, commen¬çaient leur enquête.
M. Dissier, sous préfet de Mascara, M. le colonel De Chabot du 12è dragons, MM. Gagelin, capitaine de gendarmerie; Tronqua Ranucci, administrateurs de la commune mixte de Cacherou; M. Cassius, juge, M. Pautus, faisant fonction de commissaire assumaient leurs fonctions, si pénibles en de telles circons¬tances.
Le docteur Nahon soignait les blessés au commissariat, pendant que les policiers, par leurs propres moyens évacuaient les blessés graves sur Mascara. Le maire essayait d'être partout à la fois.
Il aurait tant voulu que ce ne fut qu'un cauchemar.
Pour lui, la communauté franco musulmane n'est pas un vain mot.
Quand le jour éclaira les cadavres atrocement mutilés des malheureux fermiers De Haro, il était effondré. Sa confiance n'a eu d'égale que son attitude courageuse.
Les excellentes relations que nous entretenons tous avec la population musulmane n'étaient elles d'excellentes raisons d'avoir confiance d'ailleurs.
Le fossé va t'il se creuser maintenant?
Cette opération semble bien en effet, avoir été dirigée par des gens connaissant la région et son monde.
L'enquête qui se poursuit va t'elle nous révéler des visages connus, familiers?
Dernière heure.
Dès 17H, hier, le village était cerné par les soldats du 12è dragons, des enquêtes sont en cours et il semble bien que la lumière ne tardera pas à se faire.
Une vaste opération est en cours.

Dimanche 7 et Lundi 8 octobre 1956

16 complices des rebelles arrêtés à Palikao-Cacherou.
Ils avaient favorisé l'action des bandes qui attaquèrent 14 fermes dans cette région.

Jeudi 11 octobre 1956 - Palikao.

Dans l'armée. - Le colonel Mondaun, commandant une unité d'armes blindées, est venu lundi 8 octobre, visiter les installations de l'unité stationnée dans notre ville.
Il a été reçu par le colonel De Chabot et ses officiers.
A cette occasion, un détachement de militaires, rangés devant le monument aux morts, rendait les honneurs.
Qu'il nous soit permis de profiter de cette relation, pour rappe¬ler, combien des contacts amicaux, quelques invitations, contribueraient à rapprocher ces jeunes gens séparés de leurs familles, de la population et à établir un climat de confiance salutaire.

Mardi 23 octobre 1956 - Palikao Vie paroissiale.

L'abbé Bernard Core, curé de notre paroisse , nous quitte. Après plus de 15 ans passés à notre service.

Mercredi 24 octobre 1956 - Palikao

Attentat contre la caïd de Palikao.
Midi quinze environ, mardi: L'animation de ce jour de marché, s'apaise peu à peu.
Soudain, la sirène fait entendre, une fois de plus, ses modula¬tions lugubres.
Un nouvel attentat vient de se produire devant le café Grand Hôtel Fourcade.
Un terroriste vient de tirer sur l'Aghia Caïd Ben Abbou Maamar. Arrivé à Palikao il y a quelques mois seulement, il est atteint au bassin.
Un voyageur de commerce présent à cet instant, saisit l'agresseur mais hélas un complice braque aussitôt une arme devant son visage et il doit lâcher prise.
Des témoins se précipitent, on relève le blessé qui est immédiatement dirigé sur une clinique de Mascara.
D'autres poursuivent les rebelles, mais ceux-ci se sont déjà mélés à la foule encore dense à cette heure, les jours de marché sur la place toute proche.
Le bouclage s'effectue avec rapidité.
Plusieurs arrestations et contrôles opérés.

Mercredi 23 Janvier 1957 - Palikao.

Hier vers 13 heures environ, M. Aimé Coulot, propriétaire du café de la mairie, alertait le commissariat. Pendant qu'il déjeunait son plongeur, Zoubir Ghomchi, âgé de 16 ans, avait disparu, ainsi que son fusil de territorial et ses 50 cartouches.
Il avait donc réussi a s'infiltrer dans sa chambre où était déposée l'arme, et dans laquelle pourtant il n'avait pas coutume de pénétrer.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la police, le 12ième dragon et la territoriale ont procédé au bouclage de la ville.
Des fouilles ont été opérées par nos policiers, 150 musulmans étaient ramenés près du commissariat pour vérification d'identité Quelques uns d'entre eux étaient retenus.

Jeudi 21 février 1957 - Palikao.

En raison des événements actuels, le commandant d'armes de la place de Palikao, décide qu'a partir de ce jour, les cafés, débits de boisson et restaurants sont momentanément consignés à la troupe.

Vendredi 15 mars 1957 - Palikao.

Quelque vétérans de notre cité ont voulu marquer dignement les fêtes du carnaval dans des déguisements burlesques pour la plus grande joie des petits et la frayeur des plus grands. Ils ont fait la ronde de nos demeures.
Leur collecte s'est élevée à 5600 francs. Ils se font un plaisir de l'offrir à la croix rouge.
Violents orages sut Mascara.
Après une longue période de sécheresse et de chaleur dont les effets devenaient inquiétants pour l'agriculture, la pluie tombe dans la région de Mascara depuis le 15 mars à midi.
Dans l'après midi du 14, elle est tombée à torrent pendant plus de deux heures, balayant tout sur son passage.
Hier soir, l'orage grondait et la pluie continuait à tomber.

23 Avril 1957. Palikao.

Conseil de révision.
Un repas a été offert aux conscrits par la municipalité au restaurant Pichon, en présence de M. Honorat, Conseiller Général Maire.
Mort d'une doyenne, Madame Marguerite Andraud.

Dimanche 5 et Lundi 6 Mai 1957. Palikao.

Fête nationale du 8 Mai.
10 H Cérémonie religieuse
11 H Revue des troupes du 20°BCP 17 H Grand bal à la piscine
Mascara
Le C.E.P.E. filles de Mascara ville aura lieu le 31 mai 1957 à l'école des garçons Pascal Muselli.

8 Mai 1957. Palikao.

Brevet sportif scolaire. Martinez Michelle, Soum Nicole.

Samedi 11 Mai 1957. Palikao.

Hier matin vers 6 H 15, M. Valentin Calva accompagné de son jeune fils se rendait comme chaque matin dans sa 2 CV à leur ferme située au douar Temaznia, à 6 km au nord est de Palikao. Ils ont été attaqué par une dizaine d'individus. Ils s'en réchappent. Plusieurs impacts de balles relevés sur l'auto.

26 et 27 Mai 1957. Mascara.

Route Mascara-Dublineau
Une embuscade. Les victimes sont : Henri Serrano 18 ans, Marie Claire Serrano 16 ans, Antoinette Hernandez 16 ans, Yolande Hernandez 17 ans, tous élèves des collèges de Mascara. Leurs obsèques auront lieu le 30 Mai.

1er Juin 1957. Palikao.

M.Velud victime d'un attentat succombe à ses blessures. Il était serrurier.

Jeudi 10 Juin 1957. Palikao.

Entrée en classe de sixième en octobre 1957 au collège de Mascara Melle Allègre Liselle de Palikao

25 Juin 1957. Mascara.

Madame Deforce directrice du collège de jeunes filles de Mascara est nommée directrice du lycée de jeunes filles à Oran.

11 juillet 1957. Palikao.

M. Mardochée Dayan, commerçant a été assassiné à Palikao.
Il avait un commerce de tissus indigènes.

27 septembre 1957. Mascara.

Collège de jeunes filles.
La rentrée officielle des cours est fixée au lundi 7 octobre à 8 heures.
Les examens de l'enseignement secondaire auront lieu les 1 et 2 octobre, suivant un horaire affiché au collège. Les internes pourront rentrer au collège à partir du 1er octobre. Les trousseaux pourront être déposés de 9 à 11 heures et de 15 à 17 heures.

25 septembre 1957.

Un important groupe rebelle attaque le village d'Ain-Farès.

3 Octobre 1957.

M.J. Renault premier sous-préfet de Palikao est arrive dans cette ville. Il est appelé à mettre sur pied la nouvelle sous-préfecture

12 octobre 1957. Palikao

Palikao a fêté sa promotion au rang de sous-préfecture, en présence d'une foulé innombrable venue célébrer la sécurité qui renait.
Un défilé militaire a eu lieu avenue du général Montauban.
Inauguration du nouveau bâtiment qui abritera les services de sécurité sociale agricole dont le président est M. Maurice Ribaud et le directeur, M. Ondars.

24 octobre 1957. Palikao.

Monsieur Renault sous-préfet a visité lés écoles et cours complémentaires féminin accompagné de M. Honnorat. Il a été reçu notamment par madame Bensoussan Directrice de l'école primaire de filles.
Ensuite, il a visité la cave coopérative en présence dé Monsieur Molinier, maire de Sonis, et de Mr Martial Pimont et Philippe Pobéda.
Le lendemain, visite au douar Ouéd-Khamsa.

2 novembre 1957. Palikao.

Une auto s'écrase contre un arbre au tournant de Maoussa, peu avant le pont, à l'embranchement des routes Cacherou-Mascara et Palikao-Mascava. Il y a des blessés dont le conducteur, M.Bradal Senouci.

7 novembre 1957 .Palikao.

Concours de boules. Prix 15.000 francs. Au premier : 4 litres d’anis Au deuxième : 2 litres d’anis Au troisième : 1 litre d’anis

21 novembre 1957. Palikao.

Un auto tombe dans une embuscade à Ain-Farès.
La conductrice, madame veuve Suzanne Montret est tuée ainsi que sa fille Christiane, âgée de 29 ans, son fils est blessé.

5 décembre 1958. Mascara.

Au collège de jeunes filles, assemblée générale statutaire de l'association des parents d'élèves.
Madame Flandrin est nommée présidente, Madame Piron, présidente d'honneur.

4 mars 1958. Palikao.

L'abbé Sfizo curé de la paroisse a subi une intervention chirurgicale. Il est remplacé par l'abbé Thiel et le père Jean-Marie.

5 mars 1958. Ain-Farès.

Le lieutenant Borbeau commandant la deuxième compagnie du 20ième BCP a fait ses adieux à ses hommes.

6 mars 1958. Palikao.

Assemblée générale annuelle de la cave coopérative. Président : M. Bargoin.

25 mars 1958. Mascara.

Bal. Madame Seguin, professeur au collège de jeunes filles présidait en présence de Melle Piron, directrice du collège de jeunes filles.

7 mai 1958. Palikao.

Manifestation de sympathie à l'occasion du départ de M. Lacroix commissaire de police.
La société bouliste lui a offert un apéritif d'adieu via ses dirigeants, Mrs Espinossa et Hernandez.
Son remplaçant est M. Lucien Cokelaer.

15 mai 1958. Palikao.

Protestation contre l'exécution des 3 soldats français.
Un dépôt de gerbes a eu lieu au monument aux morts par M. Guillermin, président des anciens combattants en présence du capitaine Planques, commandant l'unité territoriale, de Palikao et de M. Espinosa, vice président de la délégation spéciale.

17 mai 1958. Palikao.

Un comité de salut public a été constitué jeudi à Palikao sous la présidence de M. Laurent Espinossa.
A l'issue de la réunion, le télégramme suivant a été adressé au comité de salut public d'Alger.
A l'unanimité, la population de Palikao apprenant les événements d'Alger, s'associe avec enthousiasme aux mesures prises par le comité de salut public et lui fait confiance pour qu'avec l'appui de l'armée, l'Algérie française, regroupe aussi bien les européens de souche que français de statut local et s'achemine vers son destin de liberté et de justice égale pour tous.
Vive l'Algérie Française

Vendredi 30 Mai 1958. Palikao.

Depuis quelques jours, intense activité opérationnelle du 20ième BOP dans la région de Palikao.
Deux chefs régionaux capturés.
Accrochages dans les douars de Sidi-Allah, Séhanine et Béni Khalef

Mardi 3 Juin 1958. Palikao.

Kermesse paroissiale organisée par les dames de la ligue d'action catholique.
Le court de tennis en voie de rénovation offrait un excellent emplacement.
Bal avec l'orchestre des chasseurs.

Samedi 7 Juin 1958. Palikao.

Les repaires des rebelles de la région de Palikao sont peu à peu démasqués par l'action du 20ième BCP. Opération dans les Béni-Chougran visant un repaire rebelle.

19 Juin 1958. Palikao.

Nous avons appris avec plaisir le succès de Melle Éliane Blanchard aux épreuves pratiques et orales du CAP;

Mardi 1er juillet. Palikao.

Une messe pour la paix est célébrée à Palikao
Dimanche 22 juin, une messe a été célébrée à Palikao dans la salle des fêtes, pour la paix.
Des glaïeuls ornaient le tabernacle, drapé de tricolore.
Deux chasseurs servaient l'office précédé de l'absoute qui fut donnée à la mémoire de tous ceux qui sont tombés pour la gloire de la France, en particulier pour que l'Algérie retrouve la paix. Au premier rang, on notait la présence du commandant Rousse, chef de bataillon du 20ième du capitaine Wilber, adjoint au colonel Gasc, et d'autres officiers assistaient également à l'office M. Guillermin, président des A.F. le capitaine Planques des UT. la représentation masculine était plus importante qu'a l'accoutumée.
Remplacent l'abbé Sfrizo pendant sa convalescence, l'abbé Bouguet, de sa voix convaincante, avec sa foi persuasive, prêcha l'union dont nous avons tant besoin. pour franchir les difficultés qui empêchent de retrouver la paix.

Samedi 5 juillet 1958. Palikao.

Pour un coup d'essai, certes ce fût déjà en bien des points un coup de maître, et M. Jean Filleul a révélé ses talents de metteur en scène et d'artiste. C'est en effet à lui que revient l'honneur d'avoir groupé ces jeunes adolescents et de leur avoir fait trouver un moyen d'expression dans une salle des fêtes bien remplie, il nous fut donc donné récemment le plaisir d'applaudir de bon cœur leurs débuts prometteurs.
Dans un décor andalou,"Habanera", "Nuit Sévillane", "Danse Bohémienne", "Une Mauresque" révélèrent de futures vedettes Les jeunes talents s'essayèrent. dans "Nuit de Mai" d'Alfred de Musset, et dans un petit sketch de Marie Chantal. "Quitte ou double" permit à quelques écoliers de montrer leur savoir et de gagner un prix.
Il nous serait impossible de nommer tous ces jeunes artistes que nous félicitons chaleureusement, mais il convient de reconnaître tout particulièrement le talent et la souplesse de Marie Jeanne Fazas et la grâce juvénile et charmante de Liselle Allègre qui dansa la "Mort du Cygne" avec une exquise fraîcheur et une élégance de mouvements vraiment riche de promesses.
De tels essais sont à encourager surtout lorsqu'on sait que le produit de la recette recueillie au plateau, à l'entrée est desti¬née â accroître les ressources qui permettront la poursuite de la transformation de l'église G.Coulot.
Palikao. Dimanche 6 et Lundi 7 Juillet 1958.

Madame Louis Honnorat, mère de M. Honnorat, conseiller général président de la délégation spéciale de Palikao s'est éteinte dernièrement à Bel-Abbés, après quelques semaines de maladie à l’âge de 87 ans.
Succès du bal des bâtons blancs.
Préparés minutieusement, ces bals ont eu les 29 et 30 juin, tout le succès escompté,..
La salle des fêtes fêtait artistement décorée de palmes, de guirlandes et de ballons.
l'orchestre était composé de chasseurs et d'artilleurs qui surent créer une ambiance des plus sympathiques et endiablé les danseurs jusqu'à une heure avancée de la nuit
Samedi soir, quelques uns de nos jeunes artistes que M. Filleul initie à la danse, rehaussèrent la soirée par les attractions qu'elles présentèrent.
M. Cokelâer, aidé de ses collaborateurs recevait aimablement ses invités, parmi lesquels on remarquait le colonel Gasc, commandant civil et militaire du quartier de Palikao.

Palikao. Mardi 22 juillet 1958.

Lundi vers 20H45, un individu a lancé une grenade en pleine rue devant le café Fourcade. Trois personnes ont été légèrement blessées. Une 2cv en stationnement a subi quelques dégâts. Trois fuyards ont été abattus.

Palikao. Dimanche 10 et lundi 11 Août 1958.

Le président de la délégation spéciale de Palikao, chevalier de la légion d'honneur, a reçu de Madame veuve Alphonse Poveda, propriétaire à Palikao, à l'occasion du mariage de son fils, la somme de 50.000 francs Au nom des indigents de la commune et en son nom personnel, il adresse ses biens vifs et sincères remerciements à sa généreuse donatrice.

Palikao-Sonis. Mardi 2 septembre 1958.

Un film retraçant l'accueil des populations d'Algérie lors de la venue du Général De Gaulle à été projeté le 27 Août, au cours d'une séance de cinéma spécialement organisée pour toutes les femmes musulmanes et européennes de la commune. Le comité d'action sociale et d'entraide féminine de Sonis a apporté son concours le plus précieux a la réception de toutes les personnes venues en nombre.
Pendant l'entracte, le sous lieutenant Henocq, commandant d'armes et madame Odette Folinier, présidente du comité ont exprimé sur le film projeté un commentaire qui a visiblement intéressé les spectatrices.
Les collaboratrices européennes du comité ont procédé a une distribution de friandises.

Samedi 13 septembre 1958. Ain-Farès..

Une cérémonie émouvante a eu lieu dernièrement pour commémorer la mort de cinq jeunes soldats tombés en embuscade pour sauver notre village.
Toute la population civile et militaire d'Ain-Farès assista a une messe de requiem dite par l'aumônier du 20ième BCP.

Palikao. Jeudi 25 septembre 1958.

Pour dissiper l'inquiétude légitime et l'incertitude des parents intéressés, le maire a le plaisir de les informer qu'un cours complémentaire d'enseignement général est bien crée à Palikao et que les contacts pris avec les autorités compétentes lui perme¬ttent de leur donner l'assurance qu'il fonctionnera comme prévu à la rentrée scolaire.
Référendum de septembre 1958. Palikao
Inscrits : 30880
Votants : 26568
Exprimés : 26527
Oui : 26238
Non : 289

Mascara, mercredi 1er octobre 1958.

Au collège de jeunes filles, c'est avec plaisir que nous avons appris la nomination en qualité de directrice du collège de jeunes filles de mascara, de madame. Maurice Darcos qui exerçait depuis de nombreuses années dans cet établissement, les fonctions de professeur de science physique. Nous adressons nos bien vives félicitations à madame Darcos en lui souhaitant uns bonne réussite dans ses nouvelles et importantes fonctions.

Palikao, vendredi 10 octobre.

Rentrée scolaire.
La rentrée scolaire à Palikao n'a eu à souffrir d'aucun retard. Elle a donc eu lieu le 1er octobre et dans de bonnes conditions si l'on tient compte des difficultés crées par le manque de locaux.

Palikao, samedi 18 octobre.

A vendre. Oliviers sains. 1ère qualité S'adresser: à Preve et Lajour Maoussa – Tél :.0.46

Palikao, dimanche et lundi 20 octobre 1958.

Grands bals organisés par le comité d'entraide féminine sous la présidence de madame Henri Gérard.
Ain-Farès, mercredi 22 octobre
Manifestations militaires à Ain-Farès à l'occasion du retour du lieutenant Borbeau commandant la 2ième Cie.

Palikao, 11 novembre.

Toutes les parcelles de terre appartenant à M.Tourvielle Auguste, situées dans la commune de Palikao sont arseniatées à fortes doses.

Dimanche 16 et lundi 17.11.1958 Palikao-Dombasle.

Deux voitures entrent en collision. Un blessé

Echo d'oran-8 janvier 1959.

Réussite des fêtes de fin d'année à Palikao
A la paroisse, le jour de noël a été marqué dans notre église en voie de rénovation par la grand messe solennels chantée par nos jeunes filles et des chasseurs du 20ième BCP qui devraient se faire entendre plus souvent pour la plus grande satisfaction de tous les fidèles.
L'action catholique qui cherche à rayonner ici comme dans le monde entier, a offert à 14 des plus humbles familles, un panier garni de vins, sucre, café et gourmandises.
C'est enfin le bal des lampions donné au profit des oeuvres sociales de la police qui a clôturé cette série de petites manifestations.

Palikao, vendredi 16 janvier 1959.

L'étourneau venait d'italie.
M.Georges Morera a tué un étourneau bagué, porteur des inscriptions suivantes. « 200 LUGIA BOLOGNA F-330.041 - ITALY

Palikao, jeudi 22 janvier 1959 DOMBASLE.

Dans l'armée, nous avons relevé avec plaisir au journal officiel, la nomination au grade de lieutenant, de M. Georges Dayan, fils de M. Dayan Moïse, de Dombasle.

Dimanche 25 et lundi 26 janvier 1959.

Le 23 janvier en fin d'après midi, à 7 km au sud-ouest de Dombasle sur le chemin départemental 31, une patrouille de gendarmerie s'est heurtée à une embuscade.
L'adjudant L'Hélias, commandant la brigade de gendarmerie a été tué sur le coup
Les Deux autres gendarmes ont réussi à échapper aux rebelles après une violente fusillade
Le corps de la malheureuse victime a été transporté dans la nuit à l'hôpital de mascara.
Ses obsèques auront lieu aujourd'hui 20 janvier

Mardi 27 janvier, Mascara.

Émouvantes obsèques de deux victimes du devoir.
Hier matin ont eu lieu au milieu d'une grande affluence les obsèques de l'adjudant L'Hélias tué on le sait au cours d'une embuscade rebelle le 24 janvier.
En même temps avaient lieu les obsèques du canonnier André Paul Moufflier du 125ième d'artillerie tué au combat le 24 janvier.

Samedi 7 février 1959-Mascara.

En Football
Policiers de Mascara contre ceux de Palikao
Une rencontre de football opposera les équipes des policiers de mascara et de Palikao demain dimanche sur le stade municipal de notre ville. Ce match sera la revanche de celui guise déroula dimanche dernier à Palikao et qui se termina sur un résultat nul < 1 but partout >
Ce soir : Bal des anciennes élèves du collège de jeunes filles.

Dimanche 8 et lundi 9 février 1959 Palikao-Dombasle.

M. Mme Alibert Léonce, Marie Louise, Suzanne informent la population que leurs propriétés, vignes comprises sont arseniatées à forte dose. Valable deux ans.

Samedi 21 février 1959.

Après le vote du budget 1959 par la délégation spéciale M. Honnorat dresse le bilan de l'activité communale de Palikao.

Dimanche 8 et lundi 9 mars 1959 Palikao.

Huilerie-Confiserie
Coopérative de Palikao. AG le 24 mars 1959

Dimanche 29 et lundi 30 mars 1959-Palikao.

Formation d'un comité de la croix rouge française
Présidente, Mme Radicich
Vice-Présidente, Mme S. Pobéda Trésorière, Mme Gatelet Sécrétaire,
Mme Tordjan
Membres, Mmes Amat, Andraud, Aucante, Bardot, Blanchard, Charrin,
Cokelaer, Font, Moralès.

Dimanche 5 et lundi 6 Avril 1959 - PAlikao.

M. Georges Honnorat, fils de M. louis Honnorat, chevalier de là légion d'honneur, conseiller général, président de la délégation spéciale de Palikao et de madame, à épousé Mlle Gillette Oliver, fille de Mme veuve Alfred Oliver, propriétaire à Perregaux. Le mariage civil A eu lieu à Perregaux le samedi 28 mars. LA bénédiction nuptiale leur A été donnée le mercredi 1er Avril en l'église du St Esprit à orAn dans la matinée et en toute intimité. Néanmoins les parents, amis et les personnalités venus les complimenter emplissaient l'église merveilleusement décorée et illuminée.
L'entrée des époux, les différents moments de la cérémonie Ainsi que la sortie, furent accompagnés de partitions musicales de choix, magistralement exécutées.
L'Allocution fut Prononcée par le chanoine Combes Assisté du dignitaire Segret, curé de Perregaux.
Là mariée était délicieuse, simple et pleine de charme.
Une note de discrète élégance caractérisait l'assistance. Un lunch très Amical rassemblait à l'issue de là cérémonie
les Parents et Amis des mariés dans le cadre infiniment agréable du « cercle de là voile »
Nous nous faisons l'interprète de toute la population en renouvelant Aux jeunes époux nos vœux de bonheur ,et Aux familles Ainsi unies tous nos compliments, particulièrement empreints de vive sympathie.
G.Coulot

Samedi 11 Avril 1959 - PALIKAO

Élections municipales
Liste apolitique d'intérêts locaux et d'Action sociale.
Après s'être réunie, la délégation spéciale, d'un commun accord a désigné Parmi ses membres, les candidats aux Prochaines élections.
Cette liste a été communiquée officiellement par les intéressés.
Il s'agit d'une liste apolitique d'intérêts locaux et d'action sociale, qui n'a d'autre ambition que de Poursuivre l'œuvre accomplie jusqu'à ce jour, d'autre désir que de continuer à donner à cette nouvelle sous-préfecture, l'espoir qui lui A été inculqué.
Tous les efforts tendront comme ar le Passé ,à construire, dans une association apaisée et fraternelle à faire vivre enfin une communauté dans 1e travail Paisible d'une cité Prospère apportant la pierre à l'édifice d'une Algérie tournée vers l'Avenir que lui offre là France.
Il n'est besoin Pour croire à ce Programme que d'un coup d'œil circulaire sur Palikao, et de quelques considérations honnêtes, dépourvues de passion, sur les réalisations de la municipalité sortante, dont la plupart des membres sollicitent votre confiance avec vos suffrages.

Dimanche 5 et lundi 6 avril 1959 - Palikao

M. Georges Honnorat, fils de M. louis Honnorat, chevalier de là légion d'honneur, conseiller général, président de la délégation spéciale de Palikao et de madame, à épousé Mlle Gillette Oliver, fille de Mme veuve Alfred Oliver, propriétaire à Perregaux. Le mariage civil A eu lieu à Perregaux le samedi 28 mars. La bénédiction nuptiale leur a été donnée le mercredi 1er avril en l'église du St Esprit à Oran dans la matinée et en toute intimité. Néanmoins les parents, amis et les personnalités venus les complimenter emplissaient l'église merveilleusement décorée et illuminée.
L'entrée des époux, les différents moments de la cérémonie Ainsi que la sortie, furent accompagnés de partitions musicales de choix, magistralement exécutées.
L'Allocution fut Prononcée par le chanoine Combes Assisté du dignitaire Segret, curé de Perregaux.
La mariée était délicieuse, simple et pleine de charme.
Une note de discrète élégance caractérisait l'assistance. Un lunch très Amical rassemblait à l'issue de là cérémonie
les Parents et Amis des mariés dans le cadre infiniment agréable du « cercle de là voile »
Nous nous faisons l'interprète de toute la population en renouvelant Aux jeunes époux nos voeux de bonheur ,et Aux familles Ainsi unies tous nos compliments, particulièrement empreints de vive sympathie.
G.Coulot

Samedi 11 Avril 1959 - Palikao

Élections municipales
Liste apolitique d'intérêts locaux et d'Action sociale.
Après s'être réunie, la délégation spéciale, d'un commun accord a désigné Parmi ses membres, les candidats aux prochaines élections.
Cette liste a été communiquée officiellement Par les intéressés.
Il s'agit d'une liste apolitique d'intérêts locaux et d'action sociale, qui n'a d'autre ambition que de Poursuivre l'œuvre Accomplie jusqu'à ce jour, d'autre désir que de continuer à donner à cette nouvelle sous-préfecture, l'espoir qui lui A été inculqué.
Tous les efforts tendront comme Par le Passé ,à construire, dans une association apaisée et fraternelle à faire vivre enfin une communauté dans 1e travail Paisible d'une cité Prospère apportant la pierre à l'édifice d'une Algérie tournée vers l'Avenir que lui offre là France.
Il n'est besoin Pour croire à ce Programme que d'un coup d'oeil circulaire sur Palikao, et de quelques considérations honnêtes, dépourvues de passion, sur les réalisations de la municipalité sortante, dont là plupart des membres sollicitent votre confiance Avec vos suffrages.

Dimanche 12 et lundi 13 avril 1959 - Palikao

La fin du carême a été marquée cette année par une mission prêchée par le R.P. Morgue.
Ses sermons au style direct, sans ambiguité, empreints d'une foi très vive, ainsi que ses petits tableaux animés par les enfants et les jeunes filles ont fait faire aux paroissiens de palikao et de ses annexes, un tour d'horizon salutaire à leur vie de chrétien.
A la suite de cette période de recueillement et de renouveau la grand messe du jour de pâques a revêtu une solennité particulière.
L'affluence était considérable et la chorale sous la direction de l'abbé Sfrizo a vraiment traduit magistralement l'allégresse de ce grand jour.
La communion solennelle a été célébrée huit jours plus tard le dimanche 5 avril.
L'abbé Sfrizo était assisté du R.P.Morgue.

Écho d'oran du jeudi 23 avril 1959.

Enlèvement à Thierville
2 femmes, Mmes Martinez 60 ans, Quéré 26 ans, et une fillette, la petite Nicole Quéré 3 ans enlevées à Thierville
L'alerte a été donnée à 13 heures par M. Cano, habitant Froha.

Mercredi 20 mai 1959 - Dombasle.

A l'occasion de l'anniversaire du 13 mai 1958, un match de football se déroulait sur le stade municipal entre une équipe mixte (militaires et civils) et celle de la Sème batterie du 1.25e R.A. stationnée à Ain-Biko.
Après une partie plaisante et de bonne facture, la victoire revenait à l'équipe de dombasle par le score de 4 à 3. Tous les joueurs sont à féliciter pour leur sportivité.
A l'issue de cette manifestation sportive, des jeux d'enfants organisés par le capitaine Dupré,du 1.25e se déroulaient sur la place publique.
Une foule nombreuse se pressait autour de l'enceinte cimentée où déjà très impatients, les jeunes concurrents attendaient.
A 17h30, un grand bal populaire, toujours organisé par les militaires, devait terminer cette journée mémorable et patriotique.

Écho d'Oran. Dimanche 31 mai et lundi 1er juin 1959.

La coupe de Zellaga aux écoliers de Froha.
Nous avons rendu compte de la victoire remportée par les écoliers de Froha sur ceux de Thierville en finale du championnat U.S.E.P. de football à cinq, organisé par l'association sportive de Zellaga.
Voiçi M. Lucien Cano, président de l'A.S.E, Zellaga remettant le trophée au capitaine de Froha.

Écho d'Oran. Mardi 2 juin 1959 - Mascara.

Fête gymnique au collège de jeunes filles le 28 mai dernier
Dans la cour du collège de jeunes filles, a eu lieu une fête gymnique sous la présidence de la directrice, Madame Darcos, entourée des autorités militaires et civiles, des professeurs, des parents d'élèves et de nombreux invités.
Une fête amicale, comprenant surtout des ensembles gymniques.
L'assistance était nombreuse pour applaudir les jeunes filles costumées ou en tenue de sport.
Il y avait du monde partout, balcons y compris.
Parmi les numéros les plus remarqués, il convient de signaler les cerceaux fleurs par les élèves de cinquième, des danses du berry par les élèves de sixième,jolies berrichones des mouvements rythmiques par les élèves de quatrième, un french cancan endiablé, un charleston très applaudi et plusieurs fois rappelé.
La comédie de Molière : Les précieuses ridicules » termina la partie artistique. Un buffet organisé dans le réfectoire compléta cette fête dont la réussite fut l'oeuvre de miles Martelin et Raym Raymond, professeurs d'éducation physique, et de Mme Geneviève Fénoll, professeur de dessin, avec la participation des commerçants qui sont remerciés ici pour leurs dons.

Vendredi 17 juillet 1959 - Palikao.

Cérémonies militaires, liesse populaire, troupes d'enfants animant les rues, envahissant les trottoirs de chaque coté de la parade, ont placé cette fête nationale dans la tradition des 14 juillet.
Il est 10h30. Les troupes qui encadrent le monument aux morts sont passées en revue par le colonel GASC, du 20° BCP, commandant le quartier de Palikao. Une haie de policiers rend les honneurs. Devant la place de la mairie, les drapeaux des anciens combattants et du DAR-EL-ASKRI, à la tête de leurs adhérents fort nombreux.
Parmi les personnalités de la région, nous remarquons auprès du colonel GASC:
M. AUCANTE, administrateur à la sous-préfecture, remplaçant le sous-préfet en congé.
M.BOUMEDIENNE, premier adjoint au maire, membre de la commission administrative, entouré des conseillers municipaux. Le commandant BARDOT, offiçier de liaison à la sous-préfecture M.CASSIUS, juge da paix prinçipal, le lieutenant VALETTA, commandant la compagnie de gendarmerie de Palikao, M. COKÉLAER, commissaire de police, le capitaine BRAK, de la SAS de Zelamta, le lieutenant MOREAU, de la SAS d'El-Bordj, M. l'abbé FLEURET, etc...
Une gerbe est déposée au monument aux morts par le colonel GASC.
Après une remise de décorations, le défilé s'ébranle, précédé par la fanfare de la 8ème brigade mixte. Il est sous le commandement du capitaine VILVALE.
Les chasseurs sont suivis des calots rouges des maghzens de la SAS de caçherou, puis des brigades de gendarmerie de Palikao Dombasle,El-Bordj, Uzès-le-Duc avec leurs véhicules et des jeeps du 20° BCP.
Des avions de la base de Thierville évoluent au dessus de la ville à basse altitude, leur vrombissement nerveux achevant de donner à ces cérémonies, leur caractère exaltant.
Puis la foule se dirige vers la piscine, où la municipalité offre un apéritif populaire, suivi de la dégustation de succulents méchouis qui avaient été confiés aux soins attentifs de nos spécialistes.
L'après midi, la piscine connut la foule des grands jours et l'entrain débordant d'une jeunesse avide de s'extérioriser. L'orchestre dynamique et sympathique de la piscine, avac la charmante animatrice, Mme martina BRISSAC, fit aisément oublier l'ombre-hélas-toujours tragique du tarrorisma, dans un climat qui se veut cbnf Tant à tout prix.
G.COULOT

Mercredi 28 octobre 1959- Palikao.

Le Dr MALMEJAC, délégué général adjoint du comité de la croix rouge française en algérie, Mme PONTET présidente du conseil départemental de la croix rouge de Mostaganem, accompagnés de M.MERCIER, administrateur de la croix rouge française d'algérie viendront présider à l'installation du comité de la croix rouge de Palikao, jeudi 29 octobre à 15H30 dans la salle des délibérations de la mairie.
Tous les membres du comité de l'arrondissement, tous les adhérents sont instamment invités à assister à cette mise en fonction.

Mardi 10 novembre 1959 Fête de l'armistice.

Le 11 novembre sera marqué par des cérémonies civiles et militai¬res dont nous communiquons le programme. 10h30 cérémonie religieuse à l'église, au temple, à la mosquée.
A l'issue de ces services, revue des troupes, remise de décorations dépôt de gerbes au monument aux morts, défilé avec la participa¬tion de la fanfare du secteur Mascara-Palikao. Un apéritif populaire et un méchoui seront ensuite offert à la piscine, par la municipaliré. A partir de 17H, grand bal populaire dans la salle des fêtes.

Mardi 1er septembre 1959

Cantonné à Palikao depuis mars 1957,1e 20ème B.C.P. a été rempla¬cé par le 62ème R.A.
Installés depuis mars 1957 parmi nous, les chasseurs nous étaient devenus familiers et avaient fini par s'intégrer à la vie du pays.
Les situations même les plus précaires, même les plus provisoires nous semblent devoir durer roujôurs. C'est tellement vrai que toute la ville a été surprise du départ des chasseurs et les regrets, et la mélancolie des séparations n'ont pas manqué à leurs préparatifs d'adieu.
Réceptions diverses.
Les agriculteurs de la région et plus particulièrement les viti¬culteurs tinrent à témoigner leur reconnaissance à ceux qui ont permis que les travaux s'effectuent sans accroc, et un apéritif fut offert le lendemain à la cave coopérative, auxquels assistaient, outre le lieutenant colonel GASC et quelques uns de ses collaborateurs et de ses hommes, différentes personnalités de la ville reçues par les principaux membres du comité de la coopéra¬tive vinicole et notamment par M. BARGOUIN, président ;qui sut exprimer la gratitude de toute la colonie.

Vendredi 4 décembre 1959.Palikao

Gala des anciens combattants.
On annonce un « BOUM » sans précédent.... Un décor inédit!.
Les A.C. des deux guerres organisent les samedi 5 décembre en soirée et dimanche 6 décembre en matinée, 2 grands bals au profit de leurs oeuvres sociales.
Notre jeune orchestre local, les « JIMACKRY'S >> avec le chanteur typique Marcel FOURCADE promet de se surpasser. Retenez vos tables en téléphonant au 0-26 à Palikao

Jeudi 31 décembre 1959.

Fêtes de fin d'année à Palikao
Se battrait'on quelque part ? Sans doute hélas.
Mais içi, dans le froid vif de la nuit sainte, les étoiles scinti¬llaient et les cloches carillonnaient gaiement
Il y avait foule à la messe de minuit, au cours de laquelle l'abbé AURIAT, curé de la paroisse, dégagea le sens profond de la nativité divine et de la rédemption, du message de paix qu'offre cette fête.
Les manifestations habituelles de générosité l'ont marquée dans nos écoles.
Un goûter, des vêtements chauds ont été offerts par les amis de l'école » au C.C.E.G.
L'association dès parents d'élèves régalait les enfants de ses adhérents des C.C. de la ville et des classes terminales primaires, d'un chocolat délicieux avec brioches. Les plus nécessiteux recevaient également un vêtement et comme cette période de l'année ne saurait être sans galas, les bals donnés au profit de leurs oeuvres sociales, par les anciens combattants qui ouvri¬rent la série des réjouissances, et les policiers, samedi et dimanche derniers, qui semblent les avoir clôturées ont remporté le vif succès que méritaient les organisateurs dans l'un et l'autre cas Orchestres, décorations, toilettes, attractions, ambiance, tout contribuait à donner a ces soirées, que l'on attend impatiemment chaque année, le qualificatif de galas.
Il ne nous reste plus qu'a féliciter tous ceux qui ont contribué a ces noëls heureux, et a exprimer le souhait unanime: < « HEUREUX ET BON AN POUR NOTRE VILLE » avec l'espoir qui ne veut pas voir au-delà, d'une année qui nous amènera enfin la paix constructive si ardemment désirée.
G.COULOT

Jeudi 14 janvier 1960 - Palikao Palikao - Salle des Fêtes.

Samedi 19H, Grande représentation
Tournée Mayol
Revue « Mayol aux nues »
Spectacle grandiose
25 artistes. Location samedi midi

Mercredi 20 Janvier 1960 PALIKAO.

M. HONNORAT se démet de ses fonctions de maire de Palikao pour raisons de santé.
Le conseil municipal était réuni dernièrement sous la présidence de M. HONNORAT, conseiller général et maire, pour voter le budget de 1960.
M.HONNORAT, expose ensuite les projets dont la nécessité s'impose: Achat d'un véhicule supplémentaire pour le service du nettoiement aménagement urbain de certains quartiers, construction d'un abattoir.
Il souligne l'aboutissement imminent du projet des 24 apparte¬ments HLM et note le « coup d'envoi » qui vient d'être donné à la construction de 120 logements de la société musulmane d'accession à la petite propriété.
Un secours de 5000 francs est alloué aux anciens gardes de nuit. Après un rapide bilan de l'activité communale, M. HONORAT demande a ses collaborateurs la permission d'arrêter là, son activité et prononce l'allocution émouvante que nous repro¬duisons.
- Depuis 14 ans que je me trouve placé par vos suffrages, à la tête de votre commune ,j'ai toujours fait de mon mieux pour vous satisfaire tous
Aujourd'hui, je commence à ressentir la fatigue de ces 14 années de labeur, en y ajoutant celles de toute ma vie de travail et je me vois contraint, sur les ordres de mon docteur, d'abandonner mes fonctions de maire, mon état de santé ne me permettant plus en effet de mener de front, mes affaires d'algérie, celles de la métropole et mon mandat électoral.
« C'est pourquoi je vous demande, messieurs, d'accepter que je me libère de mon mandat et de comprendre surtout les raisons qui m'y obligent
« Il m'est très pénible de vous abandonner en tant que maire mais soyez assuré que vous trouverez en moi, l'homme fidèle et dévoué, que j'ai toujours été à la cause de vous tous et de notre commune.»
Nous souhaitons, à M. HONNORAT, une meilleure santé qui lui permette de retrouver son allant, et d'aider de son expérience son équipe municipale, qui sans aucun doute, marchera dans son sillage.
G.COULOT
Mardi 26 janvier 1960.

PALIKAO EL-BORDJ
Mariage. Samedi à 10H a été célébré dans la plus stricte intimité le mariage de jean PARIGOT, brigadier des eaux et forêts avec Mme Hélène LEGÉR. Nous leur présentons tous nos compliments.
Dimanche 13 et Lundi 14 mars 1960 Palikao
Huilerie - Conserverie
Coopérative de Palikao
Ms les Sociétaires de l'huilerie Conserverie Coopérative dePalikao, sont priés de bien vouloir assister à l'assemblée générale, qui aura lieu le mardi 29 mars 1960, à 10 heures au siège social à Palikao.
Ordre du jour
1° Rapports du conseil d'administration et des commissaires aux comptes sur l'exercice écoulé;
2° Approbation des comptes et quitus aux administrateurs;
3° Renouvellement partiel des administrateurs et des commi¬ssaires aux comptes;
4° Questions diverses.
Le Président: Raoul CHARRIN

Vendredi 29 avril 1960 - Palikao

Activité du comité local de la croix rouge
Au mois de mars 1959 était formé à Palikao un comité de la croix rouge française.
Sans vouloir faire le bilan de son activité, il est à signaler que ce comité s'est tout particulièrement intéressé aux confins les plus reculés de notre territoire.
Les postes, les pitons, les regroupements les plus déshérités ont eu le réconfort d'une visite, la joie d'une distribution l'aide matérielle nécessaire à certaines créations.
Ainsi ont été offerts sans interruption, tantôt içi, tantôt là à Uzès-le-Duc, Ain Bico, Ain Defla, Hanaidja, El-Bordj, Nesmoth Timeski,Guergour etc vin, cigarettes, friandises, lait orge, chaussures, vêtements, savon, fournitures scolaires, jeux; qui ont chaque fois été l'occasion d'une réunion, d'un contact.
Dimanche 1er mai, la collecte nationale se fera donc à l'échelon local. Le comité de l'arrondissement de Palikao espère un accueil chaleureux.
Souhaitons qu'il le retrouve également lors des visites qu'il fera dans la semaine qui suivra cette collecte, pour recevoir les cotisations et recevoir les manifestations de générosité
de notre ville ; qui ne s'est encore intéressée peut-être que d'un peu loin à cette activité.
Jeudi 2 juin 1960 - Palikao Kermesse paroissiale.

Samedi, dimanche et lundi de pentecôte aura lieu la kermesse paroissiale devenue de tradition.
Les préparatifs se poursuivent fiévreusement, personne ne sera déçu.
Toutes les activités paroissiales sont orientées sur l'orga¬nisation de ces festivités.
Orchestre, concours de tirs à la carabine (6M-M) ouvrages de dames paniers garnis, poupées, enveloppes surprises, poste; «bonne presse »,lapinodrome, vaisselle, jeux, vraiment il y aura de quoi contenter les plus difficiles. Buffet et buvette pourront être largement mis à contribution Les invités sont assurés du meilleur accueil.
Rendez vous donc les 4,5 et 6 juin.
Mardi 14 juin 1960 - Palikao
La kermesse paroissiale â attiré un nombreux public.
Tandis que se célébrait la fête musulmane de l'Aïd-El-Kébir
La kermesse paroissiale a eu lieu comme chaque année, à pentecôte et débutée cette année le samedi, en même temps que se célébrait la fête musulmane de l'AÏd-El-Kébir, ce qui donnait à la ville un air de fête.
La place de la mairie était entièrement bâchée et illuminée. Les stands étaient nombreux, agréablement présentés et rivalisaient d'ingéniosité. Le meilleur accueil y était réserve.
L'orchestre de la légion étrangère s'employa avec succès à créer une excellente ambiânce. Il semble aussi que l'organisation l'emportait sur les autres années.
On notait la présence de nombreux visiteurs des environs en particulier de Maoussa qui garde toujours le souci d'apporter sa contribution, et celle de beaucoup de musulmans, qui pendant ces jours de fête étaient heureux de trouver là une vraie occasion de se divertir.

Vendredi 29 avril 1960 - Palikao

Activité du comité local de la croix rouge
Au mois de mars 1959 était formé à Palikao un comité de la croix rouge française.
Sans vouloir faire le bilan de son activité, il est à signaler que ce comité s'est tout particulièrement intéressé aux confins les plus reculés de notre territoire.
Les postes, les pitons, les regroupements les plus déshérités ont eu le réconfort d'une visite, la joie d'une distribution l'aide matérielle nécessaire à certaines créations.
Ainsi ont été offerts sans interruption, tantôt içi, tantôt là à Uzès-le-Duc, Ain Bico, Ain Defla, Hanaidja, El-Bordj, Nesmoth Timeski,Guergour etc vin, cigarettes, friandises, lait orge, chaussures, vêtements, savon, fournitures scolaires, jeux; qui ont chaque fois été l'occasion d'une réunion, d'un contact.
Dimanche 1er mai, la collecte nationale se fera donc à l'échelon local. Le comité de l'arrondissement de Palikao espère un accueil chaleureux.
Souhaitons qu'il le retrouve également lors des visites qu'il fera dans la semaine qui suivra cette collecte, pour recevoir les cotisations et recevoir les manifestations de générosité de notre ville ; qui ne s'est encore intéressée peut-être que d'un peu loin à cette activité.

Jeudi 2 juin 1960 - Palikao Kermesse paroissiale.


Samedi, dimanche et lundi de pentecôte aura lieu la kermesse paroissiale devenue de tradition.
Les préparatifs se poursuivent fiévreusement, personne ne sera déçu.
Toutes les activités paroissiales sont orientées sur l'orga¬nisation de ces festivités.
Orchestre, concours de tirs à la carabine (6M-M) ouvrages de dames paniers garnis, poupées, enveloppes surprises, poste; «bonne presse »,lapinodrome, vaisselle, jeux, vraiment il y aura de quoi contenter les plus difficiles. Buffet et buvette pourront être largement mis à contribution Les invités sont assurés du meilleur accueil.
Rendez vous donc les 4,5 et 6 juin.

Mardi 14 juin 1960 - Palikao.

La kermesse paroissiale â attiré un nombreux public.
Tandis que se célébrait la fête musulmane de l'Aïd-El-Kébir
La kermesse paroissiale a eu lieu comme chaque année, à pentecôte et débutée cette année le samedi, en même temps que se célébrait la fête musulmane de l'AÏd-El-Kébir, ce qui donnait à la ville un air de fête.
La place de la mairie était entièrement bâchée et illuminée. Les stands étaient nombreux, agréablement présentés et rivalisaient d'ingéniosité. Le meilleur accueil y était réserve.
L'orchestre de la légion étrangère s'employa avec succès à créer une excellente ambiânce. Il semble aussi que l'organisation l'emportait sur les autres années.
On notait la présence de nombreux visiteurs des environs en particulier de Maoussa qui garde toujours le souci d'apporter sa contribution, et celle de beaucoup de musulmans, qui pendant ces jours de fête étaient heureux de trouver là une vraie occasion de se divertir.
Peut-être manquait on un peu d'entrain?
Les événements dans lesquels nous vivons ne nous permettent pas toujours d'avoir le coeur gai : En voilà sans doute, la seule raison.
Il convient de rendre un hommage particulier à l'abbé Arriat curé de notre paroisse, pour son souci de perpétuer l'oeuvre entreprise et de complimenter chaleureusement tous ces aimables et multiples dévouements qui doivent se trouver largement récompensés de leurs efforts, pour réputation flatteuse qu'acquiert leur kermesse.
G.Coulot

Vendredi 8 juillet 1960.

Mme et M. Benssussan fêtés par l'enseignement et les contri¬butions.
Mme et M. Bensussan étaient depuis vingt et un an à Palikao. Mme Bensussan,directrice de l'école filles assumait également la direction dû C.C.E.P.F. dont elle a fait une véritable réussite avec l'aide de ses collaboratrices, et la charge du CAB qui a démarré en octobre 1958.
M. Benssussan receveur des contributions directes fût également fêté par les employés de la recette de palikao.
A Mme et M. Benssussan, nous souhaitons une longue et heureuse retraite.

Samedi 13 août 1960 - Palikao.

Bals à la piscine 14 et 15 août
Avec attractions et l'orchestre Paul Bussière

Samedi 3 septembre 1960 - Palikao

La librairie FILLEULE, malgré la mise en vente de son commerce assurera la rentrée scolaire, comme les années précédentes. A cet effet, elle a le plaisir d'informer sa fidèle clientèle des prix très intéressants et très étudiés qui lui seront faits.
Le 11 septembre, session du. brevet du jeune cycliste.
Devant le succès obtenu par les diverses sessions du brevet du jeune cycliste qui se sont déroulées à Thierville, Aïn-Fekan et Mascara, les actuels dirigeants de l'U.S.. Tizi ont décidé d'en organiser une quatrième à Palikao lé dimanche 11 septembre.
Cette épreuve ouverte aux enfants (filles et garçons) âgés de 4 à 14 ans aura pour théâtre le stade municipal, de la jeune et dynamique sous préfecture, mis gracieusement à la disposition des organisateurs par la municipalité.
Nous engageons vivement lés habitants des centres voisins: Mâtemore, Maoussa,Sonis, Dombasle etc, à y amener leurs enfants afin qu'ils participent à cette manifestation. Les engagements seront reçus sur placé dès 8 heures.
Se munir afin d'éviter toute contestation, d'une pièce d'identité.

Dimanche 4 et lundi 5 septembre 1960 - Palikao Retour dé vacances

Le 2 septembre, un convoi militaire composé dé 6 G.M.C. et deux jeeps, ramenant les 116 petits musulmans des douars du secteur de Palikao, du centre de repos de Mazagran où ils venaient de passer une semaine de vacances, accueillis devant la salle des fêtes de Palikao par leurs parents, les jeunes enfants n'oublieront pas de sitôt cette semaine de saine détente où divers jeux et autres manifestations avaient été organisés à leur intention.

Vendredi 16 septembre 1960 - Palikao Grandes festivités le 20 septembre

Sans vouloir faire l'historique de Palikao, le centenaire nous conduit à rappeler que par décret du 28 janvier 1870,Tirenifine devint un centré de colonisation sous lé nom de Palikao en l'honneur du maréchal comté de Palikao, Duc de Montauban, ministre de la guerre en 1870 : qui avait remporté en chine en 1860 une brillante victoire qui avait mis les chinois en déroute au pont de PA-LI-KAO.
Pour marquer ce centenaire, le colonel Corda commandant le secteur a prévu lé mardi 20 septembre une prisé d'armes suivie d'un défilé important.
Les cérémonies débuteront à 9 heures sur la place de la mairie. Elles se poursuivront vers 11 heures par une fantasia à cheval de la harka à la pinède, puis par un concert donné par la nouba du 21° R.I., qui rehausseront l'éclat de ces manifestations. M. Seddiki, conseiller général, maire de Palikao; à cette occasion fait appel aux forains pour venir créer une atmosphère de fête. Ils seront assuré du meilleur accueil.
Il invite cordialement toute la population à assister nombreuse à ces festivités.
G.COULOT

Samedi 24 septembre 1960 - Palikao

PALIKAO A FÊTE LE CENTENAIRE DE LA VICTOIRE DE L'ARMÉE FRANÇAISE A PALI-KAO EN CHINE LE 20 SEPTEMBRE 1960.
Défilé militaire, fantasia et réjouissances
Victoire de l'armée française en 1860 ! L'armée française de 1860 se sent encore glorifiée par les actions d'éclat, qu'elle a perpétuée à travers le temps, partout où notre armée, notre civilisation pénétraient.
Le 20 septembre 1860, 25 à 30 000 tartares, les cavaliers les plus redoutés du céleste empire, autant de chinois, se virent défaits sur le fleuve Peï-Ho, au pont de Palikao, témoin grandiose d'une vieille civilisation, enlevé au pas de course, après que le général Montauban eût fait sonner la charge par le 2° bataillon de chasseurs à pied.
La campagne se terminait par un traité dans lequel les droits et privilèges des alliés (Français et Anglais) étaient reconnus.
Le libre exercice de la religion chrétienne était assuré, la route de Pékin ouverte.
Le général de Montauban, à son retour en France reçut de Napoléon III le titre de comte de Palikao
Dix ans plus tard, l'empereur des français transformait en Algérie le douar de Ternifine en village qui prit le nom de Palikao. Le général de Montauban occupant alors le poste de gouverneur militaire de la province d'oran.

Le 20 septembre 1960, Palikao est en fête, pavoisé comme aux plus grands jours.

L'avenue (GÉNÉRAL MONTAUBAN) est couverte par la foule musulmane dans sa majorité. Chacun ressent un peu l'éclat de ces hauts faits et réalise plus ou moins consciemment la route immense parcourue
La parade achève d'attirer la population. La nouba du 21° RT a déjà empli les rues de la cité de ses marches scandées.
Elle revient se placer pour le défilé. Les troupes sont alignées sur l'avenue. Elles sont présentées par le chef d'escadron Brayda.
Le lieutenant Colonel Gorda, commandant du secteur, à qui revient l'initiative de ces festivités et de cette commémoration, accompagné du Lt-Çolonel Aït-Medi,commandant le 21° RT, les passe en revue.
Toutes les autorités de l'arrondissement sont là, notamment M.Zegouff député, M.Sedikki conseiller général, membre des commissions d'élus d'algérie, maire de Palikao, M. Carayon conseiller général, maire de Dombasle, M. El-Hachemi, conseiller général, maire de d'Oued-Haddad, tous les maires de l'arrondissement, les offi¬ciers SAS,d'autres officiers du secteur, M. Cassius, juge principal M. Lelan commissaire de police, l'adjudant chef de gendarmerie Gaetner remplacent le Lt-Valleta, beaucoup d'autres personnalités ou chef d'administration ou de groupements que nous nous excusons de ne pouvoir nommer, anciens combattants, dar-el-askri, etc.
Au cours de son allocution, le Lt Colonel Gorda fait l'historique détaillé et très enrichissant de cette victoire qui a donné son nom à notre ville.
Après quoi, c'est l'évolution de Palikao qu'il retrace en ces termes: Il y a cent ans, Palikao était un petit douar comprenant cinquante feux. Des français de métropole d'algérie de mascara vinrent s'y établir. Des concessions de 25 hectares leur furent données. Et maintenant constatez le chemin accompli, voyez les fruits de l'action de la france en algérie; le travail fourni par la population de toutes souches.
Palikao, 20 000 habitants, chef lieu d'arrondissement, sous-préfecture, secteur militaire français musulmans ont tous travaillé pour mettre en valeur ce pays, élever la condition de chacun: « « que reste il à faire ? » interroge en poursuivant le Lt-Colonel Gorda.
Pour Palikao la voie a été brillament tracée, mais pour le reste de l'arrondissement 2000 km, 72 000 habitants au total, le travail est immense.
L'armée française et ses supplétifs en armes veillent sur le pays, protègent la population dans ses douars, dans ses travaux sur les chantiers.
L'armée française se consacre aussi partout à la promotion de l'algérie : Les transformations qui s'opèrent en ce moment dans le bled sont spectaculaires.Les douars les plus inaccessibles sont maintenant touchés.
Partout dans l'arrondissement de Palikao des chantiers sont ou¬verts par l'armée.
Depuis 6 mois, 15 écoles militaires nouvelles ont été ouvertes 10 villages nouveaux créés,les médecins militaires soignent chaque mois plus de 16 000 malades musulmans, nos taches de pacification vont grand train.
Cent ans après la bataille de Pali-Kao contre les chinois, l'armée française remporte ici sa plus belle victoire: «la conquête des coeurs » .
Et c'est alors le défilé qui s'ébranle, plus important que jamais parcourant l'avenue de Montauban en entier. Nouba, formation de jeunes, compagnie de tirailleurs, batterie du 1/62° R.A. compagnie mixte GMS 95 et SAS, commando 53, goum QPN et QPS, c'est la cadence assurée et fière de tous ces hommes qui combattent pou la présence de la france.
Puis la foule se dirige vers la pinède « BALAVOINE » nom d'un des premiers maires de la commune, d'un des premiers pionniers. Une fantasia explose et fait retentir la plaine du galop des chevaux endiablés. Depuis très longtemps, Palikao n'avait pas connu ce spectacle quelque peu grisant, auquel assistait toutes les autorités citées plus haut.
Le Lt-Colonel Gorda félicite les cavaliers et remet une récompense aux plus intrépides.
Un apéritif populaire offert par la municipalité réunit l'assis¬tance devant une table fleurie dans la salle des fêtes, pendant que la nouba exécute sur la place des marches militaires.
Des jeux sur un stade en liesse, l'après midi, un bal à la piscine plein d'entrain le soir, clôturerent les réjouissances et ache¬vèrent de faire de cette journée, une fête à la gloire de l'armée française pacificatrice.
Fonds de commerce alimentation à vendre ou à louer plein centre S'adresser à Madame Vve Soum Prosper

Mardi 6 décembre 1960 - Palikao

A nos lecteurs
Tous les avis et communiqués destinés à notre journal doivent être remis à:
M. Gaston Guillermin - Correspondant de l'écho d'oran à Palikao

Vendredi 1et décembre 1960.

Le dimanche 27 novembre, les boulistes dû secteur de Palikao¬Mascara s'étaient donné rendez vous sûr le coquet boulodrome de l'amicale bouliste de Palikao.
Exactement 76 joueurs s'y disputèrent la coupe « J.TOUATI» le mécène mascareen bien connu.

Dimanche 11 et lundi 12 décembre 1960 - Palikao Bals des policiers.

Le comité des oeuvres sociales des policiers de notre centre organisait les 3 et 4 décembre, ses bals annuels dans la salle des fêtes de Palikao.
Disons tout de suite que l'organisation de ces deux galas fût parfaite et cette réussite est tout à l'honneur des organisa¬teurs.
Une salle décorée avec goût, un orchestre réputé venu d'oran etc...le sourire de nos agents créèrent une saine et franche ambiance qui ne cessa de régner au cours de ces bals.

Vendredi 16 décembre 1960 - Palikao.

Nous avons appris avec plaisir la nomination au grade de cheva¬lier dû mérite civil, de M. louis Honnorat, ancien maire et ancien conseiller général de Palikao.
Nous lui adressons nos sincères compliments pour cette distinction bien méritée.

Samedi 17 décembre 1960 - Palikao.

Noêl est proche. L'hiver est rude, pensez aux valeureux soldats.
Surtout ceux dès djebels, qui mènent une vie austère, pensez à eux, en vous montrant généreux pour leur colis de Noël. Tous les dons seront acceptés. Livres, revues, jeux, etc.
Pour Palikao et sa région:
S'adresser à Mme Gatelet-Vigneau trésorière de la croix-rouge à Palikao.

Mercredi 28 décembre 1960 - Palikao

Ce fût tout d'abord le lundi 19 décembre un excellent goûter offert à 1200 enfants des petites classes par le comité dès «amis de l'école»
Puis le mercredi 21 a eu lieu la distribution des vêtements et jouets en présence de M.Hermal, sous-préfet de Palikao et de M. Sedikki, maire de Palikao, accompagnés de M. Serres Joseph Président et de MM. Ghellal A et B et Kadi Hanifi, membres du comité dès amis de l'école de Palikao.

Jeudi 26 janvier 1961 - Palikao

Bienvenue.- Notre amis, M. Marcel Boffa vient de prendre ses fonc¬tions d'agent-voyer-communal.
Après une absence de plusieurs années, nous lui souhaitons ainsi qu'a sa famille un nouvel et heureux séjour parmi nous

Jeudi 2 février 1961 - Palikao.

La population est informée que la perception des impôts aura lieu à la mairie. à partir du lundi 6 février.

Dimanche 19 et lundi 20 février 1961 Thierville.

Cross des écoliers
Sur un distance de 800 M, 10 équipes comptant chacune 5 coureurs se sont affrontées jeudi 15 février afin d'obtenir leur qualification pour la finale régionale qui aura lieu le 23 à Mostaganem.
A l'issue de l'épreuve. Cano délégué cantonal remit de splendides breloques aux vainqueurs et leur donna rendez vous pour jeudi prochain où des taches plus dures les attendent.

Dimanche 19 et lundi 20 février - Palikao.

Le conseil municipal de Palikao a voté son budget. Mardi 21 février 1961 - Mascara
Obsèques de trois militaires tombés au champ d'honneur.
Le 18 février ont eu lieu à Mascara les obsèques du 1er canonnier André Horvais du 62° R.A. du harki Loukami et du légionnaire Damm Klaus, tués au combat le 16 février dans le secteur de Palikao.

Dimanche 12 et Lundi 13 mars 1961. Palikao.

Un commencement d'incendie provoqué par un réchaud électrique s'est produit le 10 mars vers 20 heures au logement de notre concitoyen M. Metivier, rue Racine.
Grâce à la promptitude des secours, l'incendie a pu être circonscrit.
On signale toutefois des dégâts matériels importants.

Vendredi 17 mars 1961 - Palikao.

Belle réussite des bals de l'enseignement.
Nous pouvons dire que les deux bals de l'enseignement, samedi et dimanche derniers dans la salle des fêtes, sous la dynamique impulsion de MM. Coutenceau Bernard et Filleule Jean avaient entièrement transformé notre salle des fêtes, par une décoration sobre, mais de bon ton sur le thème « Nuits à Venise »
Un des meilleurs orchestres entendus a ce jour venu d'Oran, anima les deux bals y apportant toute l'ambiance voulue. Enfin, un bar et un buffet donnèrent entière satisfaction â trous les nombreux acteurs de ces deux bals.

Mardi 9 mai 1961 - Palikao.

La piscine a ouvert ses portes.
Les habitants de Palikao et de sa région ont repris avec plaisir le chemin de notre piscine municipale qui a ouvert ses portes samedi dernier.
Dans son cadre particulier et bien connu, nous avons retrouvé notre petite station estivale, plus coquette qu'auparavant: Pergola en fleurs, hall et bars repeint de couleurs claires et chatoyantes, etc....
Un orchestre réputé assura le succès de cette ouverture et nul doute qu'a l'avenir, les plus difficiles seront satisfaits.

Mardi 16 mai 1961- Palikao

Anniversaire des fêtes de la victoire et de Jeanne d'Arc.
Le dimanche 14 mai, à 9 heures 30, l'anniversaire de l'armistice du 8 mai 1945 et la fête de Jeanne d'Arc ont été marqués par une brève mais émouvante cérémonie devant le monument aux morts, square Gérard, pavoisé aux couleurs nationales. Une section du 62ème R.A. et la parka de Palikao rendaient les honneurs. De nombreuses personnes civiles et militaires étaient présentes ainsi qu'une forte délégation des anciens combattants des deux guerres.
Avant la minute de recueillement, des gerbes de fleurs furent déposées au pied de notre monument aux morts par : MM.Beghadi, sous-préfet de palikao, le chef d'escadron Royet commandant le 62° RA et remplacent le colonel Robin, chef de secteur de palikao empéché : M.G. Guillermin président des A.C.et V.G. de palikao M. Seddiki, maire et conseiller général de Palikao.
A 11 heures ,un apéritif était offert par la municipalité sous les frais ombrages de la piscine.

Mercredi 14 juin 1961 - Palikao.

Le destin tragique de la famille Garrigos.
Dimanche, M. et Mme. Michel Alquié fêtaient la communion de leur fils, Christian.
Ils s'étaient fait une joie de recevoir de nombreux parents et amis, et rien n'avait été négligé pour les satisfaire. Hélas, cette réunion familiale devait se terminer dans le drame. Vers le soir, Mme veuve Alquié, M. et Mme Vincent Garrigos née Denise Alquié et leur fils Robert repartaient vers Mascara dans une 2cv.
Arrivés vers 19 heures aux abords de la propriété Allous, à mi¬chemin entre Ain-Farès et Mascara, ils tombaient dans une embuscade qui devait leur coûter la vie. Seul, le petit Robert s'enfuyant à travers une vigne était couché au sol d'une balle dans le haut de la cuisse et laissé pour mort.
Cette affreuse tuerie a plongé le village et toute la région dans la consternation car Mme Veuve Alquié, qui depuis un peu plus de deux ans ressentait douloureusement la mort de son fils, assassiné à Maoussa, dans les conditions que tout le monde connaît avait la sympathie affectueuse de tous ceux qui la connaissaient.

Le jeudi 30 novembre, à Palikao.

En football, le 54° bataillon des services bat le 19' B.C.P. par 5 à 0.
Un match comptant pour le championnat de football militaire du corps d'armée d'Oran, le 54° bataillon des services a disposé par 5 à 0 du 19° BCP. Cette victoire le qualifie pour rencontrer en demi finale, le 31° bataillon du génie, vainqueur de son groupe, le 7 décembre à Sidi-Bel-Abbès.
Bonne chance aux porteurs de sapin.

Mercredi 20 décembre 1961 - Palikao

Remise de clés à six hardis près du centre chapeau
Une brève cérémonie a marqué l'après-midi de ce mercredi 13 décembre, à la ferme chapeau.
Le colonel commandant le secteur avait tenu a remettre lui-même à six hardis, les clés des maisonnettes construites de leurs propres mains à proximité du centre chapeau.

Mardi 20 février 1962.

Le comité du Telagh du secours catholique manifeste la sympathie à Mme Choiral, présidente d'honneur, à l'occasion de son départ en métropole.
Membres du comité: Mme Fillol.
Délégué régional. M. Fillol.

Vendredi 30 mars 1962

Deux émouvantes cérémonies militaires à Palikao, ont marqué les départs du 62° R.A. et du colonel Robin, commandant le secteur.